• Centenaire du génocide arménien : activités culturelles à Privas et Aubenas

    Centenaire du génocide arménien : activités culturelles à Privas et AubenasLes Arméniens d'Aubenas et de Privas invitent à partager un moment de convivialité, d’échange et d'amitié dans le cadre de l'hommage qu'ils souhaitent rendre à leur peuple victime du génocide, il y a 100 ans.

    VENDREDI 24 AVRIL à partir de 18 heures à l'Espace OUVEZE

    à PRIVAS

    Au programme : chants, poésies, projection (Le mas des alouettes),

    petite restauration. Entrée libre.

    Libre participation aux frais

     et le

    MARDI 28 AVRIL à 20h30 au

    Cinéma LE NAVIRE à AUBENAS pour la projection du film

    « LES CHEMINS ARIDES »,

    Un film d'Arnaud KHAYADJANIAN –

    France - 1 h 10 - Documentaire

    L’année 2015 marque le centenaire du génocide perpétré à l’encontre du peuple arménien par les dirigeants de l’Empire ottoman qui tentèrent de dissimuler l’anéantissement planifié d’un million et demi d’hommes, femmes et enfants dans la folie meurtrière de la Première Guerre mondiale. Devenus apatrides, les survivants ont cherché une terre d’asile qui les accueillerait avec bienveillance. La Drôme et l'Ardèche sont ainsi devenues le refuge de l’une des plus importantes diasporas de France.

    Symbole de l’intégration réussie, la communauté arménienne a prouvé qu’il était possible de conjuguer harmonieusement culture originelle et citoyenneté française. Au fil des générations, sans rien abandonner des richesses d’une civilisation illustre, les Arméniens sont entrés de plain-pied dans le quotidien de leur nouvelle patrie. Certains n’hésitant pas à la défendre au prix de leur vie lors de la Seconde Guerre mondiale.

    Malgré le temps passé, chaque famille arménienne garde en son cœur la cicatrice du massacre vécu dans la chair d’un parent.

    C’est cette mémoire blessée en cette année du souvenir que RESF vous invite à  partager avec toute la communauté arménienne, veut commémorer avec tous ceux qui se soucient des droits de l’homme. 

    Les familles arméniennes  de Privas ont eu la judicieuse idée de proposer un devoir de mémoire sous cette forme afin de donner au  public une information  sur l’une des pages les plus sombres de l’histoire du XXème  siècle.

    L’Histoire, surtout lorsqu’il s’agit d’un crime contre l’humanité, ne doit jamais être oubliée. La vérité, fut-elle effroyable, doit être dite.

    Le travail de mémoire est une vigie, qui doit montrer le chemin vers plus de tolérance et de respect mutuel.

    En 2015, nous avons tous des racines arméniennes.

     

    « LES CHEMINS ARIDES »,

    Un film d'Arnaud KHAYADJANIAN –

    France - 1 h 10 - Documentaire

     

    Cinéma LE NAVIRE

    AUBENAS

    MARDI 28 AVRIL

    à 20h30

     

    Séance en présence du réalisateur et en partenariat avec l’Association Culturelle Arménienne d’Aubenas.

    Un film produit par Magali Chirouze, ADALIOS, Lussas

    LES CHEMINS ARIDES, c’est l’histoire d’une marche à travers l’Anatolie orientale.

    Arnaud KHAYADJANIAN entame un périple en Turquie, sur la terre de ses ancêtres, rescapés du génocide des Arméniens.

    À partir d’un tableau, de ses rencontres et de témoignages familiaux, il explore la situation méconnue des Justes, ces anonymes qui ont sauvé des vies en 1915. Ce n’est pas un retour «chez lui», mais c’est tout de même un retour, un retour sur le passé. Ainsi, on découvre avec lui les lieux qu’ont parcouru les Arméniens lors de leur déportation en 1915. En marchant sur les pas de son arrière-grand-père, le jeune réalisateur tente de percevoir les strates du temps dans les paysages arides de la vallée de Kemah.

    Le génocide arménien 1915

    Il y a 100 ans... D’avril 1915 à Juillet 1916, près d’un million deux cent mille Arméniens d’Anatolie et du Haut-Plateau arménien ont été exterminés au cours de déportations et de massacres de grande ampleur. Ce génocide fut planifié et exécuté par le parti au pouvoir à l’époque, connu sous le nom de "Jeunes-Turcs", dirigeant l’Empire Ottoman. En 2015, les Arméniens du monde entier commémorent le centenaire du génocide. Côté turc, si le premier ministre a présenté des excuses aux descendants des victimes arméniennes, il n’est toujours pas envisagé de reconnaître l’existence du génocide.

    En première partie :

    CHIENNE D'HISTOIRE

    un film d'animation inspiré d'un fait historique réel, signé Serge AVEDIKIAN

    Palme d’or du court Métrage, Festival de Cannes, 2010

    Constantinople 1910. Trop de chiens errants dans les rues de la ville. Le gouvernement nouvellement en place, influencé par un modèle de société occidentale, cherche auprès d'experts européens les moyens de s'en débarrasser avant de décider, seul, de déporter 30 000 chiens sur une île déserte, au large de la ville. A travers le double regard d'une chienne qui vient de mettre bas et du gendarme qui l'encage, on suit l'exil forcé de ces chiens dont la plupart mourra de faim et de soif.

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