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L’heure serait-elle à la désertion pour nos député-e-s ?
Communiqué Ensemble ! Ardèche méridionale
Mme Sabine Buis et M. Pascal Terrasse, respectivement député-e-s de la 3e et 1ère circonscription de l’Ardèche étaient absents comme 448 autres députés de l’Assemblée nationale le 16 février à l’occasion du vote prorogeant de trois mois l’application de la loi du 3 avril 1955 relative à l’état d’urgence. Seul M. Olivier Dussopt était présent et, sans surprise, a voté en faveur de cette prolongation.
Nos deux député-e-s ardéchois qui avait exprimé leur « scepticisme au sujet de la déchéance de nationalité » mais avaient tout de même voté pour la révision constitutionnelle le 10 février auraient-ils choisi cette fois la désertion plutôt que le déshonneur ? Mais pour M. Terrasse, cette absence ne saurait cacher la réalité, sa position est connue, il estime que « la non-constitutionnalisation de l’état d’urgence est donc plutôt une anomalie. Le projet de loi constitutionnelle de protection de la Nation se propose de revenir sur cette situation » et Mme Buis a l’habitude d’ « assumer » ses choix…
Il y a donc des raisons de s’inquiéter de cette absence de l’Assemblée nationale un mardi après-midi… D’autant que nos député-e-s avaient le choix d’une autre option, celle de rejoindre leurs collègues de leur organisation qui ont voté contre. Mais probablement, est-ce trop leur demander ?
La France va continuer à vivre en État d’urgence alors qu’il existe déjà, selon le syndicat de la magistrature, tout un arsenal de mesures juridiques pour lutter contre le terrorisme. Le pouvoir va pourvoir continuer à surveiller et punir sans entraves.
Ensemble ! Ardèche méridionale, membre du collectif départemental « Nous ne céderons pas à l’état d’urgence » continuera à se mobiliser contre l’état d’urgence et sa constitutionnalisation.
Aubenas, le 18 février 2016
Contact presse : 06 84 34 73 54
Tags : Etat urgence, Buis, Terrasse
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