• Le renoncement de F. Hollande à se présenter à la prochaine présidentielle est le terrible aveu d'échec d'un quinquennat qui a floué les classes populaires.

    Le seul regret exprimé est celui de la déchéance de nationalité. Mais c'est loin du compte !

    Il ne dit pas un mot sur la loi El Khomri et les millions de manifestants en lutte contre l'inversion des normes, les pouvoirs accrus des entreprises pour licencier, en lutte contre la destruction programmée du code du travail. « Victoire à la Pyrrhus » à coup de 49-3 et de violences policières.

    F. Hollande « oublie » son renoncement à renégocier le traité néolibéral Merkel/Sarkozy, ce qui l'a conduit à mener une politique d'austérité socialement destructrice et économiquement stupide.

    L'adversaire déclaré de la finance dans le discours du Bourget a empêché la mise en oeuvre de toute mesure sérieuse de régulation financière et laissé la place au pacte de responsabilité, au CICE et aux nombreux cadeaux fiscaux accordés aux entreprises sans aucune contrepartie en terme de création d'emplois.

    F. Hollande a tourné le dos aux salariéEs pour faire ami-ami avec le Medef.

    Aujourd'hui l'heure est à la reconstruction d'une gauche de transformation sociale, démocratique et écologique. Elle devra affronter des adversaires encouragés par la faillite du gouvernement et qui ouvre la voie aux objectifs de guerre sociale et de grand bond en arrière du candidat des Républicains, F. Fillon, et du danger du Front national qui pratique un double langage trompeur.

    Cette reconstruction ne passe pas par la primaire du Parti socialiste car le bilan calamiteux de la politique libérale suivi par F. Hollande lui colle à la peau.

    « Ensemble! » soutient la candidature de J.L. Mélenchon à la présidentielle de 2017 dont la responsabilité est grande pour construire un large rassemblement pluraliste, indispensable pour les élections et les mobilisations à venir.

    Le 2 décembre 2016.

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  • Les primaires de la droite ont permis, par la victoire surprise et écrasante de François Fillon, que s'affirme une droite belliqueuse.

    Ancrée à ce qu’elle juge être les « valeurs » de la France dans leur version la plus traditionaliste - fidélité à la famille modèle conservateur, patrie en bandoulière, catholicisme ostentatoire, « travail » punitif...-, cette droite croit que, pour enrayer le prétendu « déclin national » » et « redresser la France », il suffira d’imposer une brutale thérapie ultralibérale. Pour les salariés l'obligation de travailler plus et de gagner moins, pour tous une baisse drastique des budgets sociaux, la suppression de 500 000 emplois de fonctionnaires, une amputation des services publics et de de la Sécurité sociale avec l'objectif de privatiser la protection sociale...

    Cette « révolution conservatrice » place les diverses forces se réclamant de la gauche devant un défi existentiel.

    Face à la politique portée par la droite filloniste et à la menace d'une irrésistible ascension de l'extrême droite, une gauche qui apparaîtrait représentée par un Parti socialiste inscrit dans la continuité du quinquennat Hollande et arrimé à un libéralisme fort peu social serait condamnée à la faillite.

    C'est seulement porteuse d'une réelle alternative de transformation sociale, démocratique, écologiste, qu’une gauche réarmée pourra appeler le peuple de gauche à la mobilisation.

    Telle est la condition d'un nécessaire rassemblement majoritaire des salariés et de la jeunesse.
    A Jean-Luc Mélenchon, dont la candidature est à présent soutenue par « Ensemble ! » et par le Parti communiste, d'en appeler à un large et pluraliste rassemblement à gauche, indispensable pour affronter les épreuves à venir.

    Le 30 novembre 2016.

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  • BIENVENUE AUX RÉFUGIÉ.E.S
    Programme
    19 novembre 2016 - Allex
    14 h – 15 h : Accueil
    Animation musicale d’ouverture
    14 h – 19 h : Stands et ateliers

    Bienvenu aux réfugiés !


    Mise à disposition de documents et panneaux informatifs
    Buvette et goûter avec participation libre
    Ateliers
    Coin lecture et jeux pour les enfants
    Projections vidéo
    Collecte pour les réfugié.e.s (vêtements d’hiver, ustensiles de
    cuisine, vélos, chaussures...)
    15 h 30 – 17 h : Table ronde 1 – Calais & Stalingrad, vivre auprès des
    réfugié.e.s
     Avec des intervenants venus de Calais et de Paris.
    17 h – 18 h : Table ronde 2 – La situation des migrant.e.s
     Avec l’intervention de l’évêque Jacques Gaillot.
    18 h : Concert de clôture
    L’objectif d’un tel après-midi est triple : d’une part répondre aux questions,
    nombreuses, que certaines personnes peuvent se poser sur la situation des
    réfugié.e.s, sur leur parcours, sur leur accueil, parce que comprendre c’est
    effacer les peurs qui, elles, engendrent les rejets ; d’autre part, permettre des
    échanges constructifs dans un cadre apaisé et bienveillant ; enfin et surtout
    montrer que nous sommes nombreux.ses à être favorables à l’accueil des
    réfugié.e.s et, puisqu’il a été jusqu’ici impossible de le faire, leur souhaiter
    décemment et chaleureusement la bienvenue.
    Collectif allexois de soutien aux réfugié.e.s, composé de citoyen.ne.s, d’associations et de
    collectifs : Cimade, Val de Drôme Accueil Réfugiés, ASTI Valence et Crest, Ligue des droits
    de l’homme Valence, Secours catholique Drôme, Planning familial Drôme, Nuit debout
    Valence et Crest.
    Pour tout renseignement : solidarite.refugies.26@gmail.com

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  • TERRE DES HOMMES et le cinéma « LE NAVIRE »

    Semaine de la solidarité internationale

    Invitent à une soirée film-débat

    au cinéma « le navire »

    Lire la suite...

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  •  

     

     

    Après une campagne xénophobe, raciste et sexiste, le candidat républicain a été élu à la présidence.

    Un milliardaire, ne payant pas d'impôts depuis de nombreuses années, a pu s'ériger en candidat anti-système et porte-voix des millions d'américain-e-s déclassé-e-s victimes de la crise et des inégalités. C'est dire si le désarroi est fort !

    Les femmes, les afro-américains, les latinos, les musulmans et les immigrés ont tout à craindre d'un président qui traine dans ses bagages les conservateurs les plus réactionnaires et les sectes les plus dangereuses comme le KKK qui a refait surface.

    Avec D. Trump, les entreprises et les couches privilégiées vont pouvoir bénéficier d'une réduction de leur imposition. Les timides avancées de la présidence Obama sont condamnées. La situation va empirer pour tous ceux et toutes celles qui souffrent de la mondialisation capitaliste et des oppressions.

    Quant au réchauffement climatique et à la défense de l'environnement, le nouveau président s'assoit dessus.

    Celui qui veut une « Grande Amérique » prend place dans la galerie des pouvoirs populistes et autoritaires aux côtés des Poutine, Orban, Erdogan notamment.

    Marine Le Pen et le Front national ne cachent pas leur satisfaction en pensant à la présidentielle de 2017.

    Plus que jamais, affirmons la solidarité internationale avec les luttes des noirs américains contre les meurtres commis par les policiers, pour les droits des femmes, pour la défense du droit à la santé pour tous quel que soit ses moyens.

    Aux USA, comme en Europe, les privilèges des propriétaires des multinationales, leurs pouvoirs sur toutes les institutions doivent être combattues sans relâche. Mais les primaires démocrates ont barré la route à l'alternative défendue par B. Sanders.

    Redoubler d'énergie pour offrir maintenant une perspective de rupture avec les politiques libérales et liberticides d'hier et d'aujourd'hui, une perspective porteuse d'émancipation capable d'unir tous ceux et toutes celles qui souffrent de la mondialisation capitaliste et des oppressions, qui ne veulent plus de cette société inégalitaire porteuse de chômage et de précarité.

    Le 9 novembre 2016.

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  • La semaine passée a vu l'émergence de "policiers en colère", des manifestations de nuit de policiers dont la plupart étaient en service, certains armés et/ou masqués.  Le déclencheur en a été l'embuscade de Viry-Châtillon où des policiers ont été gravement blessés. « Ensemble! » condamne cette agression.

     

    Le malaise existant parmi les policiers en raison des politiques d’austérité, de la « recherche du chiffre », élevées en principe suprême par la présidence Sarkozy, poursuivies par François Hollande, des conditions de travail liées notamment aux prescriptions sécuritaires décidées par la hiérarchie, est compréhensible.

     

    Mais cela ne peut pas faire oublier que la police, en tant qu'appareil de coercition armée ne saurait être considérée comme  un service public comme un autre et bénéficie de l'impunité pour les violences commises contre des populations victimes de discriminations racistes, le mouvement social de ce printemps ou les mobilisations écologistes. Le contraste est d'ailleurs saisissant avec la mansuétude du gouvernement envers les « policiers en colère » qui défilent de nuit sans autorisation au mépris d'un état d'urgence qu'ils ont revendiqué.

     

    Ce mouvement, concernant une minorité de policiers, est d'abord porté, légitimé, par le discours dominant dans l'espace politique en France : sécuritaire, réactionnaire et raciste . Si elles sont alimentées par des revendications corporatistes, les manifestations réclament particulièrement l’absence du moindre contrôle juridique sur les actes de la police et prônent une vision ultra-répressive de l’action policière et judiciaire. Or ce n’est pas à certains policiers, ni même à la police comme institution, de décider quelle doit être la politique pénale, mais à la société dans son ensemble, et ce démocratiquement.

     

    Alors que le gouvernement a procédé à un tournant sécuritaire, qui, sous couvert d'antiterrorisme, remet en cause l’Etat de droit, ces manifestations, en se situant sur le terrain de l’extrême droite et la droite extrême, constituent une menace anti-démocratique. D’autant plus que la présidence Hollande est en voie de décomposition. Pour ces raisons, « Ensemble! » appelle à la plus grande vigilance et à la constitution d’un front de défense des droits démocratiques et au combat antiraciste.

     

    Au-delà, « Ensemble! » propose qu’un grand débat associant toutes les organisations démocratiques, du mouvement ouvrier et de l'écologie permette de discuter des fondamentaux des politiques de sûreté publique. La tranquillité de toutes et tous ne pourra être réelle qu'en mettant fin à l'insécurité sociale, aux oppressions racistes et sexistes et la construction d’un lien social renouvelé permettant l'implication populaire."

     

    Le 24 octobre 2016.

     

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  • Nous relayons ici ce message urgent de la CRIIRAD :

    Consultation publique sur le projet de décret

    relatif à la protection contre les dangers des rayonnements ionisants

     

    La CRIIRAD appelle à se mobiliser contre l’adoption de niveaux de référence très élevés 

    pour la gestion des accidents nucléaires et de leurs conséquences.

     

    Les autorités françaises s’apprêtent à fixer les critères de gestion des zones contaminées après un accident nucléaire (ou après un attentat affectant une installation nucléaire). Quel niveau d’exposition aux rayonnements, et donc de risque, sera pris en référence pour décider de la nécessité ou non d’engager telle ou telle action pour protéger la population ? Très concrètement : jusqu’à quel niveau de risque serez-vous condamné à vivre en zone contaminée ? À partir de quel niveau de risque pourrez-vous espérer être indemnisé et relogé dans un environnement sain ?

    Les autorités françaises ont retenu les niveaux de dose efficace les plus élevés possible : 100 mSv pour la phase accidentelle et 20 mSv/an pour la phase poste accidentelle (alors que pour le public, la limite maximale de dose est normalement de 1 mSv/an et que cette valeur correspond déjà à un niveau de risque élevé). Plus les limites sont élevées, moindre sont les dépenses liées à la protection et à l’indemnisation des dommages. Ce choix est malheureusement cohérent avec le plafonnement des indemnités pour les victimes d’un accident nucléaire majeur. Le nucléaire est dispensé de l’application du principe pollueur-payeur : ce sont ses victimes qui supporteront les conséquences sanitaires et économiques de la catastrophe.

    Cette décision n’arrive pas par hasard. Elle est le fruit de 20 ans d’efforts du lobby nucléaire, et plus précisément du lobby nucléaire français via son cheval de Troie, le CEPN[1]. L’idée clef est de convaincre les populations que l’on peut tout-à-fait vivre en zone contaminée. Il suffit d’un peu de formation et d’équipement pour contrôler son environnement, ses aliments. Ces experts ont juste « oublié » le problème central de la dégradation de l’état de santé des habitants, et tout particulièrement des enfants.

    Si vous êtes choqué par l’image de ces enfants japonais qui portent autour du cou un dosimètre en guise de pendentif, si ce n’est pas l’avenir que vous souhaitez pour vos enfants, agissez !

    Le Ministère de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer a lancé une consultation sur le projet de décret relatif à la Directive 2013/59.. Cette consultation est une opportunité pour dénoncer les propositions que nous jugeons inacceptables et manifester d’ores et déjà nos exigences. Nous avons tardivement pris connaissance de cette consultation qui se terminera le 30 septembre.

     

    Participez à la consultation publique

    et dites NON à l’obligation de vivre en zone contaminée !

     

    Comment participer à la consultation publique ?

     

    Pour participer à la consultation, rendez-vous sur le site http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/projet-de-decret-relatif-a-la-protection-sanitaire-a1504.html ou cliquez sur ce lien pour accéder à la page de présentation et donner votre avis.

     

    Il vous faudra inscrire : un titre, un message, votre nom (ou pseudonyme) et votre adresse mail.

     

    Vous pouvez rédiger vos propres messages ou utiliser des extraits de notre présentation ci-après :

     

    Proposition de titre : « Accident nucléaire : des niveaux de référence inacceptables »

    Proposition de message : 

    « Le projet de décret retient des niveaux de référence excessivement élevés pour la gestion des situations accidentelles et post-accidentelles. Je demande qu’ils soient fixés à la borne inférieure et non pas supérieure de l’intervalle défini par la directive 2013/59/Euratom sur la base des recommandations de la CIPR :

    -          20 mSv et non pas 100 mSv pour la phase d’urgence

    -          1 mSv/an et non pas 20 mSv/an pour la phase post-accidentelle.

    Je demande également qu’une limite et non pas une simple référence soit établie pour la gestion des territoires contaminés et que des garanties spécifiques soient définies pour les enfants et les femmes enceintes.

    Je refuse d’être contraint de vivre et de laisser vivre mes enfants  dans un environnement aussi dangereux pour notre santé. Si les pouvoirs publics ne peuvent pas garantir un niveau de risque plus faible, il est impératif de mettre à l’arrêt les installations nucléaires susceptibles de conduire à cette situation. »

     

    Attention, vos commentaires doivent être déposés d’ici le 30 septembre ! 

    Merci de nous adresser un message une fois que vous aurez déposé votre commentaire sur le site du ministère à l’adresse contact@criirad.org !

     

    La Directive traite de nombreux sujets que nous analyserons plus avant. D’autres actions seront mises en place dans les semaines qui viennent. Nous comptons d’ores et déjà sur votre aide pour les relayer !

     

     

    En savoir plus sur les valeurs proposées par le décret     

     

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  • Le mouvement « Ensemble ! » appelle à participer aux manifestations et marches organisées le samedi 24 septembre 2016 autour de l’appel « En marche pour la paix – Stop à la guerre – Stop les violences, pour exprimer notre volonté de vivre en paix dans un monde de solidarité, de justice, de fraternité ».

    ( http://www.mvtpaix.org/wordpress/le-24-septembre-en-marche-pour-la-paix/ )

    Les guerres, les moyens de guerres, les discours de guerre ne cessent de se développer, tandis qu’augmentent les dépenses mondiales d’armement : 1773 milliards en 2015, au regard des 8,7 milliards pour les opérations de paix de l’ONU, ou des 353 millions qui manquent au Programme Alimentaire Mondial pour venir en aide aux réfugiés.

    Autant de raison de se révolter, d’agir et de mobiliser nos concitoyens.
    Surtout dans un pays comme la France : au lieu de sortir de l’OTAN, elle s’intègre encore plus dans cette organisation issue de la « guerre froide » qui pousse ses membres à augmenter leurs dépenses militaires, celles de la France figurant à la 5° place mondiale derrière les Etats-Unis, le Chine, la Russie et l’Arabie saoudite. Troisième exportatrice d’armes dans le monde, ses gouvernements pratiquent les ventes d’armes et la présence militaire comme politique étrangère : soutien à des régimes non-démocratiques, ses principaux clients du Moyen Orient, (Arabie Saoudite, Qatar, Egypte), interventionnisme unilatéral et déploiement de 7000 militaires en permanence sur le continent africain.

    Au lieu de développer les investissements vers des productions utiles à la société et à l'environnement, au lieu d’en finir avec une austérité qui pèse sur les services publics et les salariés, le gouvernement augmente le budget militaire et engloutit des milliards dans une course aux armements dangereuse.

    Dernier exemple qui illustre l’absence totale de démocratie quand il s’agit de politique militaire : le gouvernement français, en ce mois de septembre 2016, a décidé de doubler le budget de l’armement nucléaire pour les 20 prochaines années jusqu’à atteindre 6 milliards par an, et ce en dehors de tout débat parlementaire.

    Il est temps que les citoyens s’en mêlent, que la gauche de transformation sociale réinvestisse le terrain d’une lutte pour une politique de désarmement, inséparable de celle pour un monde plus juste et plus sûr.

    Il faut promouvoir une autre politique que la course aux profits et aux armes :

    - réduire les budgets et les ventes d’armes

    -engager la France dans une dynamique internationale de désarmement nucléaire international, y compris en prenant des initiatives unilatérales

    - développer des politiques de protection des populations (lutter contre l'utilisation du viol comme arme de guerre, interdire les mines anti personnel et les armes chimiques et bactériologiques), à commencer par une politique d'accueil et de protection des réfugiés, à un moment où l'Europe se barricade derrière ses barbelés.

    – ouvrir une nouvelle ère pour sortir des rapports de marchandisation et promouvoir des rapports de solidarité et de coopération dans le monde, engager des politiques étrangères de résolution politique des conflits et de protection des populations, pour tarir la source de la multiplication des zones de conflits qui alimentent les groupes terroristes.

    C’est le sens de notre participation aux marches du 24 septembre, aux côtés de tout.e.s les citoyen.ne.s, toutes les associations et organisations qui aspirent à un monde de justice et de paix.

    A Paris, 15 h. place de la République et dans 17 autres pôles régionaux.

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  • Suite à la mobilisation massive contre la Loi Travail depuis près de 4 mois, particulièrement importante chez les étudiant-e-s, lycéen-ne-s et jeunes travailleuses/eurs, l'Assemblée nationale a adopté un amendement prévoyant le Service Civique Obligatoire.

    Ce service "civique" obligatoire se composerait de deux phases :

     - La première phase, ayant lieu du 1er juillet au 1er octobre l'année de ses 18 ans, représenterait 3 mois de « classe républicaine » obligatoire, alors que cette période est, pour nombre d'entre nous, un moment charnière entre la fin du lycée et le début des études supérieures et/ou du travail salarié. Le parlement préfère mettre un pansement sur une jambe de bois plutôt que d'investir durablement dans une éducation qui tombe en ruines : alors que les réformes scolaires se multiplient, les moyens financiers ne suivent pas et l'école n'est pas en mesure de lutter contre les inégalités. De plus, nous craignons que soit diffusée une vision autoritaire qui gommerait les inégalités existantes dans la société.

    - La deuxième phase est une période de travail, présentée comme une succession de missions d'intérêt national au sein d'associations, de services publics ou d'entreprises de l'ESS, "indemnisée" 470 euros par mois et non-régie par le code du travail et donc sans aucune protection salariale (chômage, retraite...). La durée de travail d'au moins 24h, pourra aller jusqu'à 48h par semaine, ce qui fait 2,44 euros de l'heure. L'indemnisation est nettement inférieure au seuil de pauvreté, fixé en France à 800€ : elle ne permettra en aucun cas aux jeunes de se loger, de se nourrir, et de vivre pendant ces 6 mois d'emploi déguisé.

    Présenté à l'origine comme un dispositif d'insertion et d'engagement des jeunes et de soutien au dynamisme associatif, le service civique sert ainsi de prétexte à précariser encore plus les jeunes, en les exploitant en dehors de tout droit du travail.

     Finalement, l'amendement sur le service civique obligatoire représenterait 9 mois de travail obligatoire et de propagande entre 18 et 25 ans, dont 3 mois dès l'été des 18 ans. Il véhicule une vision autoritaire de l'éducation et est une atteinte fondamentale aux droits des salarié-e-s.

    Nous exigeons donc le retrait pur et simple de cet amendement et l'intégration des personnes en service civique au droit commun du travail (chômage, retraite, droits syndicaux...).

     Pour montrer notre mécontentement massif, signons la pétition, première étape d'une mobilisation plus large : 
    https://www.change.org/p/assemblée-nationale-contre-le-service-civique-obligatoire

     Nous appelons à une conférence de presse ce jeudi 7 juillet à 10h au bar le Toucan, 10 avenue de la République, 75011.

     Signataires : 
    Alternative libertaire, Ensemble !, Génération Précaire, JC, Jeunes écologistes, Parti de gauche, Solidaires étudiant-e-s, UNEF
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  • L'Union Européenne craque de partout. Des années de traités ultra-libéraux, de déni de la volonté des peuples, à laquelle s’est ajouté l'incapacité de faire face dignement à l'accueil des réfugiés, mènent à son éclatement. 

    Une majorité d'électeurs britanniques ont choisi d'en sortir. Un vote dominé par une réaction nationaliste et xénophobe en Angleterre, marqué par la violente campagne d’une droite extrême menée contre les réfugiés et les immigrés. Mais c’est aussi, dans une partie de l’électorat populaire, un vote de refus d'une Union Européenne qui aggrave les politiques libérales au lieu de protéger les salariés et les privés d'emploi. 

    Le carcan de l'Europe des traités cède sous des pressions contradictoires, vers la droite ou vers la gauche. 

    Hier l'Autriche a failli élire un président d'extrême-droite. Avant hier, la volonté du peuple grec de sortir de l'austérité, exprimée aux élections et par un autre referendum, a été écrasée par un coup d'état financier des dirigeants de l'UE pour imposer par la force le modèle unique austéritaire. Bien avant, d'autres referendums, au Danemark, en Irlande, et notamment en France, où dominait le refus que l'ultralibéralisme soient inscrits dans le traité constitutionnel européen, ont été bafoués par les gouvernants qui se sont succédés ; notamment par François Hollande, qui a commencé son règne par la ratification du traité TSCG Merkel/Sarkozy, et en a fait découler toute sa politique. 

    Toutes ces politiques ont miné le projet d'une Europe unie. 

    Il n' y a pas d'autres issues qu'une refondation complète, un processus constituant pour une Europe reconstruite sur d’autres bases. Ni le retour aux replis nationalistes, ni la fuite en avant en conservant les mêmes traités, ne peuvent permettre de sortir de l’impasse. Ils impliqueraient encore plus d'austérité et encore moins de démocratie, moins d’égalité, moins de solidarité. C’est pourtant ce qu’envisagent aujourd'hui les dirigeants britanniques et européens face à la crise financière et économique qui s'annonce après ce « Brexit ». 

    Avec les mouvements sociaux, syndicaux, antiracistes, avec toutes les forces de la gauche et de l'écologie, en France comme en Europe,  qui refusent le vieux modèle austéritaire et autoritaire qui a fait faillite, il est urgent de construire le front le plus large autour d’une alternative européenne, pour : 

                * Sortir des traités et refonder une Europe des peuples et des droits sociaux et écologiques 

                *Exiger la démission de la Commission européenne, qui a perdu toute légitimité, issue de négociations entre gouvernements et non de choix démocratiques.

                *Refonder une Europe solidaire, protégeant tous les européens exclus des richesses du continent, et accueillant dignement ceux qui fuient les guerres et la misère, plutôt qu’un renforcement des barrières aux frontières. 

    Changer d’Europe, cela commence d’abord en France par l’abandon la loi Travail, « et son monde », rejetée par le peuple français, qui fait partie des «réformes » explicitement négociée dans la commission européenne pour aligner les standards sociaux vers le plus bas. 

    Il faut tourner le dos aux politiques de cette Union Européenne, pour redonner vie à l'espoir d'une autre Europe unie et démocratique.

    Le 25 juin 2016.

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