Nous garderons le service de néonatagie à l’hôpital d’Aubenas

 Les Usagers de l’hôpital d’Aubenas

Informations Février 2016

BREF HISTORIQUE DU SERVICE DE NEONATOLOGIE

En 1998, la clinique du Vivarais, se débarrassait d'une maternité « non rentable » et récupérait le service d'ophtalmologie beaucoup plus « rentable » C'est ce que l'on a appelé alors « les accords de complémentarité » ! La machine à restructurer, à concentrer, à démanteler était en marche …les maternités fermaient déjà les unes après les autres de même que de nombreux services hospitaliers partout en France. Immédiatement notre association s'est créée pour combattre ce projet lourd de conséquences prévisibles.

Pour tenter d'amadouer la population et séduire les élus, l'ARH, l'Agence Régionale d'Hospitalisation (ce n'était pas encore l'ARS) a fait miroiter une maternité avec plus de 500 accouchements : c'était alors « la norme » et surtout un pôle mére-enfant avec un service de néonatologie (4 lits au lieu des 6 règlementaires). Dans le même temps toujours pour calmer les esprits, un service de réanination a été créé par dérogation.

En 2006, les « normes » avaient évolué ! Pour être « sécurisées » (en réalité, il faut lire « rentable ») les maternités devaient accomplir au moins 1500 accouchements et bien sûr le service de néonatalogie était voué à la fermeture le 31 mars 2006. « Les Usagers de l'Hôpital » se sont mobilisés (18 000 signatures ont été apportées au Ministère, des manifestations ont eu lieu rassemblant plus de 1000 personnes) ; en définitive, l'hôpital a conservé son service jusqu'à ce jour. Lors d’une réunion publique le 28 mars 2006 à laquelle ont participé plus de 400 personnes les médecins invités (Mrs Faith, Carasco, Partensky) ont affirmé avec force : « en matière de néonatologie comme de réanimation, la rapidité d’intervention et donc de proximité d’un hôpital disposant de tous ses services est un facteur déterminant d’efficacité ». 

POURQUOI FAUT-IL DEFENDRE CE SERVICE ?

Pour accueillir les naissances à problèmes, les naissances avant terme de quelques semaines et permettre ainsi d'éviter des transferts coûteux et surtout pénibles moralement et physiquement pour les familles.

Dans les cas les plus lourds, où le transfert est inévitable, le médecin chef de service de l'époque avait insisté sur le rôle important de ce service qui permettait d'écourter de façon notoire le séjour des bébés et leur maman à Clermont-Ferrand ou Saint-Etienne. 

Ce service donne à la maternité d'Aubenas le statut de maternité de niveau 2, la seule dans tout le bassin. C'est pour les familles une garantie et un élément de sécurité. Les échos que nous avons pu recueillir sont très majoritairement positifs.

POURQUOI L’AGENCE REGIONALE DE SANTE (ARS) VEUT- ELLE SUPPRIMER CE SERVICE ?

C’est la logique poursuivie depuis des décennies au travers des différents gouvernements, des différentes structures : SROS, Hôpital 2007, Hôpital 2012, ARH, ARS, loi Bachelot, loi Touraine… Au nom de la sécurité on regroupe, on concentre, on restructure.

La réalité est la recherche d’économies prises sur la protection sociale solidaire. Pour les Usagers, c’est en réalité plus de dépenses non remboursées, plus de déplacements (et on nous parle d’économies nécessaires en matière de dépenses énergétiques !!!)

Après avoir transformé, sans informer la population, le service de réanimation en service de soins continus, c'est aujourd'hui un autre mauvais coup qui se prépare.

Nous devons tous nous mobiliser pour garder notre hôpital, l'intégralité de ses services avec le service de néonatologie qui rend des services inestimables à la population.

La médecine à plusieurs vitesses est en place et les exclus du système de soins de plus en plus nombreux.

CONSEQUENCES A COURT ET MOYEN TERME

DE CETTE NOUVELLE MENACE ?

Un déclassement de la maternité et donc au moindre signal de difficulté dans la grossesse, une orientation vers un centre éloigné.

Par effet domino, c’est la chirurgie dans son ensemble qui se voit affaiblie et du même coup l’ensemble de l’hôpital.

A l’heure où « la proximité » est dans tous les discours, on éloigne de fait l’accès aux soins pour tous au mépris du danger, du confort moral des patients et de leurs difficultés financières. Nous nous éloignons chaque jour de notre prise en charge collective et solidaire mise en place après la guerre par le Conseil National de la Résistance.

Il faut ajouter que le transfert de ce service à Montélimar, n’est qu’un étape intermédiaire. En effet, la mise en place obligatoire des Groupements Hospitaliers de Territoire (GHT) en réalité ne se constitue pas autour de Montélimar mais de Valence ! l’habileté et la sournoiserie consistent à avancer « doucement » limitant ainsi les réactions…

A ce jour, les infos concernant le projet de suppressions sont très évasives pour précisément nous maintenir dans l’attente du jour où la décision sera effective.

PAS DE NAÏVETE DE NOTRE PART

UNE GRANDE DETERMINATION POUR SAUVER CE QUI NOUS

APPARTIENT :

NOTRE HOPITAL PUBLIC AVEC TOUS SES SERVICES 

Télécharger et faites signer la pétition que nous vous proposerons et qui sera transmise à l'ARS

Il nous faudra d'autres actions pour obtenir satisfaction 

Si vous souhaitez plus d’informations sur l’actualité dans le domaine de la santé sur le plan local ou national, si vous souhaitez consulter les textes officiels ou accéder à des documents divers, voir le site de la COORDINATION NATIONALE des Comités de Défense des Hôpitaux et Maternités de Proximité

Envoyer la pétition signée à Joseph MAATOUK, 1 Rue Lablachère 07200 LABEGUDE

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Bulletin d’adhésion

Nom / Prénom Adresse (e.mail éventuellement)

Adhésion 2016 (minimum 5 euros) à adresser à: Lucienne Haizé 127, chemin de la Castellanne Vallon Pont d’Arc 07 150. Chèque libellé: « Les usagers de l’hôpital d’Aubenas »

Télécharger « 5 février 2016 défense du service de néonat final-1.pdf »

Télécharger « petition neonat_20160209_0001.pdf »