• Nous relayons ici ce message urgent de la CRIIRAD :

    Consultation publique sur le projet de décret

    relatif à la protection contre les dangers des rayonnements ionisants

     

    La CRIIRAD appelle à se mobiliser contre l’adoption de niveaux de référence très élevés 

    pour la gestion des accidents nucléaires et de leurs conséquences.

     

    Les autorités françaises s’apprêtent à fixer les critères de gestion des zones contaminées après un accident nucléaire (ou après un attentat affectant une installation nucléaire). Quel niveau d’exposition aux rayonnements, et donc de risque, sera pris en référence pour décider de la nécessité ou non d’engager telle ou telle action pour protéger la population ? Très concrètement : jusqu’à quel niveau de risque serez-vous condamné à vivre en zone contaminée ? À partir de quel niveau de risque pourrez-vous espérer être indemnisé et relogé dans un environnement sain ?

    Les autorités françaises ont retenu les niveaux de dose efficace les plus élevés possible : 100 mSv pour la phase accidentelle et 20 mSv/an pour la phase poste accidentelle (alors que pour le public, la limite maximale de dose est normalement de 1 mSv/an et que cette valeur correspond déjà à un niveau de risque élevé). Plus les limites sont élevées, moindre sont les dépenses liées à la protection et à l’indemnisation des dommages. Ce choix est malheureusement cohérent avec le plafonnement des indemnités pour les victimes d’un accident nucléaire majeur. Le nucléaire est dispensé de l’application du principe pollueur-payeur : ce sont ses victimes qui supporteront les conséquences sanitaires et économiques de la catastrophe.

    Cette décision n’arrive pas par hasard. Elle est le fruit de 20 ans d’efforts du lobby nucléaire, et plus précisément du lobby nucléaire français via son cheval de Troie, le CEPN[1]. L’idée clef est de convaincre les populations que l’on peut tout-à-fait vivre en zone contaminée. Il suffit d’un peu de formation et d’équipement pour contrôler son environnement, ses aliments. Ces experts ont juste « oublié » le problème central de la dégradation de l’état de santé des habitants, et tout particulièrement des enfants.

    Si vous êtes choqué par l’image de ces enfants japonais qui portent autour du cou un dosimètre en guise de pendentif, si ce n’est pas l’avenir que vous souhaitez pour vos enfants, agissez !

    Le Ministère de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer a lancé une consultation sur le projet de décret relatif à la Directive 2013/59.. Cette consultation est une opportunité pour dénoncer les propositions que nous jugeons inacceptables et manifester d’ores et déjà nos exigences. Nous avons tardivement pris connaissance de cette consultation qui se terminera le 30 septembre.

     

    Participez à la consultation publique

    et dites NON à l’obligation de vivre en zone contaminée !

     

    Comment participer à la consultation publique ?

     

    Pour participer à la consultation, rendez-vous sur le site http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/projet-de-decret-relatif-a-la-protection-sanitaire-a1504.html ou cliquez sur ce lien pour accéder à la page de présentation et donner votre avis.

     

    Il vous faudra inscrire : un titre, un message, votre nom (ou pseudonyme) et votre adresse mail.

     

    Vous pouvez rédiger vos propres messages ou utiliser des extraits de notre présentation ci-après :

     

    Proposition de titre : « Accident nucléaire : des niveaux de référence inacceptables »

    Proposition de message : 

    « Le projet de décret retient des niveaux de référence excessivement élevés pour la gestion des situations accidentelles et post-accidentelles. Je demande qu’ils soient fixés à la borne inférieure et non pas supérieure de l’intervalle défini par la directive 2013/59/Euratom sur la base des recommandations de la CIPR :

    -          20 mSv et non pas 100 mSv pour la phase d’urgence

    -          1 mSv/an et non pas 20 mSv/an pour la phase post-accidentelle.

    Je demande également qu’une limite et non pas une simple référence soit établie pour la gestion des territoires contaminés et que des garanties spécifiques soient définies pour les enfants et les femmes enceintes.

    Je refuse d’être contraint de vivre et de laisser vivre mes enfants  dans un environnement aussi dangereux pour notre santé. Si les pouvoirs publics ne peuvent pas garantir un niveau de risque plus faible, il est impératif de mettre à l’arrêt les installations nucléaires susceptibles de conduire à cette situation. »

     

    Attention, vos commentaires doivent être déposés d’ici le 30 septembre ! 

    Merci de nous adresser un message une fois que vous aurez déposé votre commentaire sur le site du ministère à l’adresse contact@criirad.org !

     

    La Directive traite de nombreux sujets que nous analyserons plus avant. D’autres actions seront mises en place dans les semaines qui viennent. Nous comptons d’ores et déjà sur votre aide pour les relayer !

     

     

    En savoir plus sur les valeurs proposées par le décret     

     

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  • En ce jour anniversaire de Tchernobyl, soyons encore DEBOUT pour dire OUI à la sortie urgente du nucléaire en France !

    Venez devant la Case Bio rue du Marché aux Vans

    ce samedi 23 avril à partir de 10 h jusqu'à 12 h 30 !

    Pour un « Rassemblement Souvenir » de Tchernobyl, triste anniversaire du 26 avril.

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  • Nucléaire : Conférence-débat à Chambonas le 11 marsConférence-Débat

    Triste anniversaire !

    Fukushima 11 mars 2011 

    CHAMBONAS (07) -

    Vendredi 11 mars 2016

    Salle polyvalente de

    Chambonas dès 20 h 30

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  • ¡No gazarán! A Barjac (30), une mobilisation réussie contre les gaz de schiste10 000 ? 15 000 ? Ce qui est sûr, c’est qu’il y avait beaucoup de monde ce dimanche 28 Février à Barjac, à la frontière du Gard et de l’Ardèche, à l’appel des collectifs contre l’exploration et l’exploitation des pétrole et gaz de schiste. Cette mobilisation citoyenne était une réaction au délibéré du tribunal de Cergy-Pontoise du 28 Janvier qui permettrait à Total d’explorer à nouveau la zone immense couverte par le permis dit de Montélimar. La rapidité de la mise en place de cette riposte, comme les milliers de manifestants la veille à NDDLandes, est de bon augure pour les luttes à venir.

    C’est un très bon résultat pour une mobilisation qui est restée relativement locale et interrégionale, ce que l’on peut regretter. Ce combat n’a pas encore acquis une dimension nationale pourtant au lendemain de la COP21, il faudrait être beaucoup plus nombreux-ses. 

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  • Gaz de schiste : plus de 10 000 manifestant-e- à Barjac Plus de 10 000 manifestant-e-s étaient réuni-e-s ce dimanche à Barjac pour s’opposer, d’une part, à la décision du tribunal administratif de Cergy-Pontoise de réattribuer le permis d’exploration et d’exploitation du gaz de schiste de Montélimar à Total et, d’autre part, pour demander l’annulation de l’ensemble des permis en France et réclamer une loi pour en finir définitivement avec l’exploitation des hydrocarbures non-conventionnels, dont le gaz de schiste.

    Cette mobilisation est un succès incontestable si nous considérons que celle-ci est restée relativement locale et interrégionale. Au lendemain de la COP21 et de l’accord diplomatique en trompe l’œil, ce combat doit encore acquérir une dimension nationale. Il importe de renforcer ce mouvement pour presser le gouvernement d’engager des réformes structurelles, à commencer par l’abandon définitif du gaz de schiste.

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  • Communiqué de Ensemble! A Notre-Dame-des-Landes le samedi 27 févrierUn mois après la décision du Tribunal de Nantes confirmant l’expulsion des paysans et habitants de la ZAD, deux semaines après l’annonce par le Président de la République d’un référendum, dont à ce jour nul ne connait ni le périmètre ni le cadre juridique, c’est sur les voies d’accès au site même de Notre-Dame-des-Landes que va se tenir samedi prochain 27 février une nouvelle manifestation des opposant-e-s au projet d’aéroport.

     Le symbole est fort : nous protégerons les paysans et habitants de la ZAD et interdirons leur expulsion, nous nous opposerons à la destruction des terres agricoles et à la bétonisation du bocage de Notre-Dame-des-Landes.

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  • Gaz de schiste : Barjac doit marquer un coup d'arrêt définitif

    La journée de mobilisation contre les gaz de schiste le 28 février à Barjac doit être massive. A l'image de celle de Villeneuve le 26 février 2011, elle doit contraindre le gouvernement à lgiférer pour en finir définitivement avec le gaz de schiste et les hydrocarbures non conventionnels.

    Soyons nombreuses et nombreux à Barjac pour se faire entendre !

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  • A Barjac, en finir définitivement avec le gaz de schiste !Hasard du calendrier (à deux jours près), les populations du couloir rhodanien, des Cévennes, du Vivarais, de l’Hérault et au-delà se mobiliseront massivement le dimanche 28 février à Barjac (Gard), cinq après avoir réussi une démonstration de force (près de 20 000 participant-e-s) à Villeneuve de Berg (Ardèche), qui contraignit le gouvernement Fillon à légiférer pour interdire la fracturation hydraulique[1].

    En 2011, poursuivant la mobilisation malgré l’adoption de la loi du 13 juillet 2011, les collectifs pressèrent le pouvoir à annuler trois permis (Montélimar, Nant et Villeneuve de Berg) par arrêté du 12 octobre. Cette décision intervint suite à une visite de Nicolas Sarkozy en Ardèche quelques jours plus tôt et fut probablement prise pour désamorcer la mobilisation dans l’épicentre de la mobilisation en France.



    [1] Richard Neuville, « Gaz de schiste : Une lutte citoyenne exemplaire en Ardèche méridionale », février 2012. http://alterautogestion.blogspot.fr/2012/02/gaz-de-schiste-une-lutte-citoyenne.html

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  • A Barjac, pour en finir définitivement avec les hydrocarbures non conventionnels !Communiqué de presse

    Ensemble ! Ardèche méridionale, Gard, Hérault, Lozère

    L’urgence climatique et la crise environnementale généralisée impliquent d’engager des changements systémiques sans attendre l’entrée en vigueur hypothétique de l’accord en trompe l’œil de la COP21. Il est donc nécessaire d’engager une révision globale de la politique en matière d’exploration d’hydrocarbures pour notamment respecter les engagements de la loi de transition énergétique.

    L'exploitation effrénée du vivant, des humains comme de la nature, caractérise le capitalisme, celui-ci détruit l'être humain et la planète. ENSEMBLE! affirme la volonté de changer de système, en construisant un projet d'émancipation en rupture avec la logique productiviste, et fondé sur une alternative sociale, écologique, féministe et internationaliste.

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  • Gaz de schiste : Appel de BarjacNous, collectifs contre l'exploration et l'exploitation des pétrole et gaz de schiste et de couche, mobilisés depuis octobre 2010 pour demander l'interdiction totale dans le monde de cette activité extractive, appelons à une large mobilisation de la population et des élus le dimanche 28 février 2016 à Barjac (Gard). Nous appelons à cette mobilisation citoyenne pour répondre au délibéré du tribunal administratif de Cergy Pontoise rendu le 28 janvier 2016 annulant l'abrogation du permis de Montélimar détenu par l'entreprise Total. 

    Ce permis vise, sans contestation possible, le gaz de schiste - et nécessitera, comme l'a écrit Total dans plusieurs documents de son dossier de demande, de nombreux puits de fracturation - or il n'existe aucune autre technique que la fracturation hydraulique pour l'explorer et l'exploiter.

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