• Pour le retrait de la loi du Travail, la semaine s’annonce décisive…

    A Aubenas : manifestations le mardi 17 et le jeudi 19 à 14 heures – Place du Champ de Mars ; A Montélimar à 14 h 30 - Théatre

    Nuit Debout continue – Rdv le jeudi à partir de 19 heures à Aubenas,

    le mardi à 19 heures au Teil

    À partir du 17 mai, la mobilisation contre le projet de loi du travail, historiquement régressif, entre dans une phase décisive. Outre les deux journées d’action et de grève décidées par l’intersyndicale pour les 17 et 19 mai, certains secteurs professionnels ont prévu des mouvements reconductibles, c’est le cas des Conducteurs routiers, des Marins, de la SNCF (sur la réforme du statut), de la Pétrochimie, … et de bloquer ainsi quelques secteurs économiques clés. Plus que jamais, l’heure est à la généralisation !

    Elle impliquerait qu’un grand nombre de salarié-e-s fasse usage de leur droit à la grève. Ce n’est pas le cas depuis le début du mouvement où les taux de grévistes sont très faibles. Mais la lutte peut prendre un cours nouveau cette semaine.

    Malgré l’annonce du 49-3  par le gouvernement et l’échec des motions de censure, le mouvement pour le retrait de ce projet de loi est loin d’être terminé. Les péripéties parlementaires font que le texte ne pourrait pas être adopté avant début juillet. Si le mouvement se renforce et se généralise, le retrait reste à portée de main.

    Depuis le début du mouvement, le pouvoir utilise l’arme de la répression. La police provoque des affrontements et des confrontations, elle s’infiltre dans différents groupes. Elle a commencé par réprimer brutalement les cortèges lycéens et étudiants puis les Nuit Debout, elle poursuit délibérément en attaquant des cortèges syndicaux, elle coupe les manifestations en divers tronçons pour favoriser leur dislocation, etc. Profitant des armes à sa disposition avec l’État d’urgence, le pouvoir vient d’adresser des interdictions individuelles de manifester. Il utilise ainsi les armes destinées à combattre le terrorisme pour neutraliser les militant-e-s. Si la répression et la criminalisation du mouvement social ne sont pas nouvelles, elles viennent de franchir un palier supplémentaire. Plus que jamais le droit de manifester est contesté par l’ordre établi.

    La manifestation de syndicats de police du 18 mai est une autre arme utilisée par le pouvoir pour décrédibiliser le mouvement car elle risque de provoquer de nouveaux affrontements.

    La seule réponse à ces provocations est plus que jamais le recours massif à la grève, seule arme à disposition des travailleur-se-s, pour se faire entendre. L’entrée en grève reconductible de secteurs significatifs de la classe ouvrière est plus que jamais posée, la semaine peut être décisive.

    Vers la grève générale…

    La 16 mai 2016

    Alba

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